Culture & Education

Culture

 

La langue officielle, le Kokugo, littéralement langue nationale, est la langue de la région de Tokyo. Le coréen et le chinois sont également pratiqués, notamment dans le Kansai et à Kyushu. L'aïnu n'est pratiquement plus parlé. La langue japonaise, hybride, est difficile à classer. Les spécialistes y voient une langue de la famille des langues ouralo-altaïques. Les religions du Japon sont le shinto, religion fondée sur la vénération des ancêtres et de la nature, et le bouddhisme. Le christianisme, implanté au Japon depuis le XVIe siècle, est pratiqué par moins de 4 p. 100 de la population. Pratiquement tous les Japonais, à l'exception des chrétiens, sont shintoïstes et bouddhistes à la fois. Les Alliés imposèrent la séparation de l'État et du shinto, religion d'État associée au culte de l'empereur jusqu'en 1945. Le 1er janvier 1946, l'empereur Hirohito dut renoncer à son «!statut!» de divinité vivante et la Constitution du 3 mai 1947 instaura le principe de la laïcité de l'État, la liberté de conscience et la liberté de culte.

Éducation

L'enseignement est gratuit et obligatoire jusqu'à l'âge de quinze ans. Le cycle primaire dure six ans, le premier cycle du secondaire trois ans, au-delà desquels l'enseignement devient facultatif. Le Japon possède environ soixante universités d'État (ex-impériales) ainsi que de nombreuses universités privées. Au nombre des plus grandes universités nationales, citons l'université de Chiba (1949), l'université d'Hiroshima (1949), l'université d'Hokkaido (1876) à Sapporo, l'université de Kobe (1949), l'université de Kyoto (1897), l'université de Kyushu (1911) à Fukuoka, l'université de Nagoya (1939), l'université d'Okayama (1949), l'université d'Osaka (1931), l'université Tohoku (1907) à Sendai, l'université de Tokyo (1877), et enfin l'université de Tsukuba (1973). Les plus grands établissements privés sont l'université Hosei (1880), l'université Nihon (1889), et l'université Waseda (1882), à Tokyo, l'université Dushisha (1875) à Kyoto, l'université Fukuoka (1934), et enfin l'université Kansai (1886) à Osaka.

Culture

La culture japonaise puise ses origines dans le vieux fonds de la civilisation chinoise et des traditions insulaires spécifiques. L'influence de la Chine ancienne a été prédominante du point de vue linguistique. La langue japonaise utilise de façon extensive les kanji, les caractères chinois, et deux autres systèmes d'écriture, le hiragana et le katakana, destinés à la conversion de certains termes étrangers. Cette influence que l'on retrouve dans la littérature, dans l'art et la musique ne s'est estompée que vers le XIe siècle, date à laquelle la langue japonaise est devenue vraiment nationale. La religion, particulièrement le bouddhisme, a joué un rôle important dans la vie culturelle du Japon, surtout dans les premiers drames japonais. L'influence occidentale, qui commença à se manifester au cours du XIXe siècle, coexiste avec les traditions et les formes stylisées de la culture japonaise sans jamais les supplanter : le Japon n'a jamais assimilé que ce dont il avait besoin. Cette situation explique, tout comme en Chine, ces «!crises!» d'ouverture et de fermeture du pays, d'ultranationalisme et d'occidentalisme politique et culturel.

La société japonaise est construite autour de la notion du groupe et de la famille.

Cérémonie Traditionnelle

cérémonie Traditionnelle

Tokyo abrite la plupart des bibliothèques importantes. Parmi les plus renommées, citons la Bibliothèque nationale, qui est le centre international d'échanges de livres et d'informations du Japon. Cette bibliothèque comporte sept sections, et sa collection globale d'ouvrages dépasse le chiffre de 9 400 000 volumes. La bibliothèque du Cabinet contient environ 549 000 volumes. Parmi les grandes collections des universités, citons celle de la bibliothèque de l'université de Tokyo, avec plus de 6 millions de volumes, celle de la bibliothèque de l'université Meiji, qui compte environ 1 100 000 volumes, et celle de l'Univesité Nihon avec environ 4 200 000 volumes.

Sumo

Un avantage de poids Les pieds solidement enfoncés dans le sol argileux, le lutteur de sumo parvient à maîtriser son adversaire. Les combats de sumo, un rite shinto institué il y a deux mille ans, sont un sport de professionnels, suivis avec assiduité par des fans enthousiastes. Chaque match commence par des rituels de purification et se termine lorsqu’un lutteur est poussé hors du ring ou touche le sol autrement qu’avec ses pieds.

Combat de sumo

Combats de sumo

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